Les facteurs de production

Les facteurs de production

29 mars 2019 0 Par Amine Nasrallah

Les moyens de production durables : le travail, le capital et, parfois, la terre 

Source : SuperProf

La production est l’activité économique de base, car c’est l’opération qui va permettre la création de biens et de services. Pour réaliser cette production, l’entreprise doit utiliser des facteurs de production : le travail, le capital et d’autres.

Pour produire, l’entreprise a besoin :

  • De ressources naturelles
  • De capital
  • De travail

On appelle l’ensemble de ces éléments facteurs de production

I – Le travail

Définition : force de travail nécessaire à l’activité de production.

Emploi des ressources nécessaires à la création des biens et des services

Cette force de travail est fournie par des êtres humains.

Elle est fournie aux entreprises en échange d’une rémunération

1) D’où vient le travail : la population active.

Tous les êtres humains n’offrent pas leur travail. On peut donc séparer la population en deux :

Population active (= offrent leur travail) / population inactive (=n’offrent pas leur travail)

Ainsi font partie de la population active :

  • Les personnes qui ont un emploi (salarié ou non)
  • Les chômeurs (qui offrent leur force de travail, bien qu’elle ne trouve pas preneur)

Font partie de la population inactive :

  • Les enfants et les étudiants
  • Les personnes au « foyer »
  • Les retraités, etc

2) Comment évolue le travail ?

a – Évolution quantitative

La population active compte environ 25 millions de personnes (sur 60 millions de français), soit environ 41 %

Augmentation de la population active : de plus en plus de personnes souhaitent travailler

  • Accroissement naturel : la population française augmente (baby-boom encore sensible)
  • Évolution du taux d’activité : travail des femmes

Cette augmentation a cependant tendance à fléchir car :

  • les effets du baby-boom s’estompent, la fécondité des femmes est basse et l’immigration est très encadrée.
  • les femmes travaillent toujours mais on travaille plus tard (durée des études plus longues) et moins longtemps (on part en retraite plus tôt)

L’offre globale de travail dépend également d’un grand nombre de facteurs :

  • L’environnement juridique : la semaine de 35 heures permet à plus de gens de travailler tout en faisant que chacun travaille moins, ceci sans modifier l’offre globale de travail.
  • L’environnement économique : le chômage important ces dernières années découragent certains de se présenter sur le marché du travail. De plus, il favorise le développement de l’emploi précaire (CDD, intérim)
  • Environnement social : aspiration à l’indépendance des femmes, développement du temps partiel, allongement de la durée des études, etc.

b – Évolution qualitative

  • Augmentation  du niveau de formation, aussi bien initiale (l’école) que continue (l’évolution très rapide des technologies et des méthodes de production la rend indispensable).
    Cependant, il existe toujours des emplois »non qualifiés »
  • Du fait de la tertiarisation de l’économie, les emplois ont énormément changé : le métier d’agriculteur et d’ouvrier est très différent de celui d’employé. (Travail dans un bureau, utilisation de plus en plus importante de l’outil informatique, conditions de travail moins pénibles, etc)

II – Le capital

1) Les différents sens du mot « capital »

  • Capital financier (ou capitaux)

Source de financement : argent disponible, prêts, etc.

  • Capital comptable

Argent apporté par les associés au moment de la création de l’entreprise

  • Capital technique (= capital fixe)

Ce sont tous les biens durables nécessaires à la production : machines, équipements, chaînes de montage, etc.

2) Accroître son capital technique : l’investissement

– a – Définition

L’investissement consiste à dépenser des capitaux pour augmenter ou améliorer (remplacer, moderniser) son capital technique (machines, etc)

On peut le mesurer grâce au F.B.C.F. (Formation Brute de Capital Fixe) ; il s’agit des sommes consacrées à l’achat de biens durables de production.

On peut également mesurer le taux d’investissement

Taux d’investissement                  FBCF
                                                    Chiffre d’affaires

– b – Les différents types d’investissement

Investissement matériel

Achats de biens de production

  • Investissement de renouvellement : ex remplacement d’une machine usée
  • Investissement de capacité : achat de biens supplémentaires
  • Investissements de modernisation : ex : remplacer une machine existante par une autre de meilleure qualité

Investissement immatériel

R&D, formation du personnel, achats de brevets, logiciels, publicité etc.

Souvent, cet investissement immatériel complète l’investissement matériel (Ex : achat d’un ordinateur avec des logiciels +  une formation pour le personnel)

On peut observer ces dernières années un développement important de ce type d’investissement : désormais les entreprises sont plus intéressées par améliorer la qualité de la production (produit, délais, logistique, etc) que les quantités produites.

– c – Quand et comment investir

L’investissement coûte cher. Pour s’y décider, l’entreprise doit avoir :

L’espoir de le rentabiliser : il faut que l’entreprise puisse espérer que l’investissement va lui rapporter plus qu’il ne va lui coûter.

Comment produire à moindre coût ? L’investissement dépend donc de la conjoncture économique (état de la demande, croissance du pays, etc.)

Les moyens de le financer

  • Autofinancement : l’entreprise utilise ses propres ressources
  • Recours à l’emprunt : pour cela, il faut que des prêteurs lui fasse confiance (il ne faut donc pas qu’elle soit déjà endettée)

La mesure du capital

Pour le mesurer, il faut le définir. Il est composé du capital fixe et du capital circulant. Le capital fixe correspond aux appareils de production (machines, équipements productifs) et aux locaux.

Le capital circulant n’a pas le caractère de stabilité du capital fixe (matières premières, produits semi-finis). Le capital fixeest utilisable lors de plusieurs cycles de production, il est donc durable alors que le capital circulant va être incorporé dans la production et aura donc une durée de vie plus limitée.

Pour mesurer le capital à l’échelle nationale, on utilise une approche différente : on ne calcule pas l’état du capital existant dans l’ensemble des entreprises, mais on prend en compte les achats de capital des entreprises pour une durée donnée. C’est ce que l’on désigne sous le terme de formation brute de capital fixe (FBCF). On prend en compte les investissements : achats de biens de production durables.

III/ Définition

La production c’est une activité de transformation qui st socialement organisée et qui est destinée à la fabrication de biens et services grâce à l’utilisation de facteurs de production :

  • facteur travail
  • facteur capital technique
  • facteur capital financier

Les facteurs de production c’est l’ensemble des éléments mis en œuvre durant le processus de production pour la réalisation de biens et de services.

Pour que ‘entreprise soit la plus performante possible, elle va tenter la combinaison de tout ces facteurs pour sa production.

IV/ Les facteurs de production traditionnels

  A) Le facteur travail

En économie, il se défini comme l’ensemble des capacités physiques et intellectuels es hommes mobilisées pour la création de biens et de services pouvant satisfaire leurs besoins.

C’est sur le marché du travail, qui est le lieu de la rencontre entre l’offre et la demande que entreprises et demandeurs d’emploi vont se trouver et que va se fixer le montant du salaire.

Dans la population totale, on appelle population active l’ensemble des personnes exerçant un emploi ou en recherchant un emploi de façon active. Donc en sont exclus les enfans et les retraités.

1/ La durée du travail

La quantité du travail dépend aussi de la durée du travail que l’on doit mesurer à plusieurs niveaux : la durée du travail par jour, par semaine, par mois… mais aussi sur la durée de vie active.

On constate une diminution de la durée du travail, due à plusieurs facteurs.

Le premier facteur est la diminution de la durée légale de travail. Cette diminution s’explique aussi par l’âge de la retraite, l’augmentation des congés payés, et la baisse de la durée du travail sur l’ensemble de la vie active (entrée tardive dans la vie active : études et chômage).

Ces quatre facteurs sont des éléments du passé, mais de nouvelles disposit ions sur le temps de travail, sur l’âge de la retraite peuvent remettre en cause cette évolution. Quand on parle de la durée de travail, on peut parler de deux choses différentes : soit de la durée légale de travail et de la durée effective du travail (= durée réelle qui englobe les absences et les heures supplémentaires). En France, la durée effective est supérieure à la durée légale du travail (environ 39 heures).

En conclusion, il est difficile d’avoir une vision exacte de la durée du travail, notamment parce qu’elle est très variable selon les secteurs et les types d’activités.

2/La mesure qualitative du travail

Cette mesure est plus difficile que la mesure quantitative car il s’agit d’apprécier l’efficacité de la main d’œuvre dans les entreprises.

Cette efficacité dépend d’une série de facteurs. Parmi les plus importants figurent la qualification de la main d’œuvre (formation initiale, formation permanente et expérience), l’âge (l’efficacité croit puis décroit ensuite), le sexe (le niveau de qualification féminine reste inférieur, même si la tendance s’inverse ; contraintes propres aux femmes – congés maternité, parentaux, cessation d’activité –), l’organisation du travail et de la motivation des salariés.

L’instrument de mesure de la qualité du travail est la productivité du travail. On la mesure à plusieurs niveaux : individuel (un salarié), entreprise, branche d’activité (plusieurs entreprises) et global (national).

Productivité du travail : quantité facteur travail/production réalisée.

  B) Le facteur capital

    1. Le capital technique

C’est l’ensemble des biens qui participent à la production d’un bien ou d’un service : machines, bâtiments… On rescence 3 types de capital :

  • le capital fixe : celui qui ne bouge pas. Ce sont tous les biens de production durable qui contribuent à l’investissement dans la mesure où ils ne sont pa immédiatements consommés (machines, locaux).
  • le capital circulant : l’ensemble des biens qui rentrent dans le processus de production et qui ne sont utilisés qu’une seule fois avant de disparaître : biens intermédiaires (vis, énergies…) ou matière première.

Afin d’avoir du capital fixe, l’entreprise est obligée d’investir, et l’investissement est une dépense faite par l’entreprise pour créer, renouveler ou maintenir son stock en capital. C’est une dépense qui est immédiate mais qui est faite en vue de bénéfices futurs ou d’économie de coûts de production futurs.

La formation permet l’acquisition du savoir-faire ; aujourd’hui, la formation est incontournable dans les entreprises, une loi l’a rendu obligatoire.

La formation permet de prendre de l’avance sur les concurrents.

L’information est considérée comme un flux et la connaissance est considérée comme un stock.

    2. Le capital financier

C’est l’argent qui va permettre à l’entreprise de fonctionner. Lorsque l’entreprise est sous forme de société, il est amené par les associés qui recçoivent en échange des parts ou des actions de la société. La loi impose à certaine formes de socété d’avoir un capital minimum pour sa création.

C/ Les facteurs démographiques

Les facteurs démographiques dépendent de la population. La main d’œuvre dépend donc de la population totale (nombre d’habitants total), de la population en âge de travailler (plus de 15 ans et moins de 64 ans), et plus précisément de la population active, composée des chômeurs et de la population active occupée.

A l’heure actuelle, la population active est de 24,9 millions de personnes occupées et de 2,3 millions de chômeurs, ce qui fait un total de 27,2 millions de personnes actives en France.

Depuis les années 60, la population active n’a pas cassé de croître mais on constate depuis 2005 un léger tassement de cette augmentation.

Cette augmentation s’explique par deux facteurs principaux : les flux migratoires et la progression du travail féminin, même si le taux d’activité des femmes est inférieur à celui des hommes.

Les facteurs de production

I – Le facteur travail

Le travail est constitué de l’ensemble de l’activité humaine ou intellectuelle mais aussi manuelle visant à produire des biens ou services. Le travail doit être rémunérée pour être considérer comme économiquement productif. La contribution du travail à la production dépend de la quantité de travail disponible mais aussi de la quantité du travail.

  1. Les facteurs influençant la quantité de travail.

Les facteurs influençant la quantité de travail disponible sur le marché :

  • Le solde migratoire
  • L’augmentation de la population active
  • L’évolution démographique
  • Le taux de scolarisation
  • La durée du travail
  1. Les facteurs influençant la qualité de travail

D’un point de vue qualitatif, il est important de noter toute heure de travail ne se vaut pas. En effet, les diplômes, l’expérience ou encore la formation continue permettent d’améliorer la qualité du produit et service produit.

Le capital humain est un facteur clé dans l’entreprise. Il peut se définir comme l’ensemble du savoir-faire et des aptitudes que possède l’individu. Un salarié peut en se formant améliorer ses capacités mais attention celle-ci peuvent aussi devenir obsolètes (=anciennes) si elles ne sont pas entretenues.

Synthèse

Définition

Le capital est un facteur de production qui représente l’ensemble des biens et services nécessaire à la production.

Il se distingue 2 catégories :

  • Capital fixe: il s’agit des biens de production durables qui sont utilisés pour plusieurs productions.
  • Capital circulant: il s’agit des biens et services consommables, détruits ou transformés au cours du processus de production.

Notion d’investissement

Comme tout stock, la quantité de capital n’est pas fixe. Il peut se déprécier mais on peut aussi l’accumuler et le faire croître en investissant. La comptabilité nationale assimile l’investissement à la FBCF (=Formation Brute en Capital Fixe).

Le financement de l’investissement

Il existe différents moyens de financement :

  • l’achat sur fonds propres : on décaisse le prix d’acquisition, on économise la TVA, l’amortissement (déduit des impôts)
  • l’achat par emprunt : on décaisse les annuités et les intérêts, on économie les intérêts (qui sont déductibles des impôts) et on récupère la TVA.
  • la location : on décaisse les loyers et on économise le loyer (déductible du revenu imposable)
  • la location avec option d’achat : on décaisse laredevance (loyer), on économise la redevance (déductible du montant imposable) et le loyer est faible si le montant de l’option d’achat est élevée.

L’investissement a plusieurs objectifs :

  • Il peut viser à remplacer un matériel obsolète (=investissement de remplacement).
  • Il peut augmenter la production de l’entreprise (= investissement de capacité).
  • Il peut produire mieux de manière plus efficace (= investissement de modération).

Les autres facteurs de production : ressources naturelles, savoir-faire et information

Quel rôle pour les ressources naturelles ?

Elles sont d’une grande diversité. On peut citer l’eau, le vent, le soleil, mais aussi l’ensemble des ressources du sous-sol et végétales
(sol). Elles font partie de l’environnement naturel de l’entreprise et elles jouent un rôle important dans de nombreux secteurs (l’agro-alimentaire, la production d’électricité et les secteurs producteurs de biens).

Cet emploi indispensable de ressources naturelles dans l’activité économique pose aujourd’hui pour nombreuses d’entre elle le problème de la rareté ou de l’épuisement. Il devient donc nécessaire de les préserver, c’est donc ainsi qu’est apparu la notion de développement durable (1990).

Cette notion a deux dimensions : ne pas abuser des ressources naturelles, et faire en sorte qua la production actuelle ne détruise pas, ne pollue pas l’environnement.

  • De l’importance des consommations intermédiaires…

Si le capital technique joue un rôle important dans la production des biens et des services, il ne serait rien s’il pouvait associer et transformer des ressources naturelles : la production nécessite en effet de combiner des consommations dites « intermédiaires ».

=> Matières premières, énergies, eau, autant de ressources nécessaires à l’activité humaine et au développement économique. Ce nécessaire emploi pose tout de même le problème de leur rareté et de leur épuisement. Si elles sont nécessaires aujourd’hui, elles le seront encore plus demain.

  • …à la nécessité de leur préservation

Il faut donc les préserver, éviter leurs gâchis, pour promouvoir un développement économique durable que l’on peut définir comme « un développement qui satisfait les besoins de chaque génération, à commencer par ceux des plus démunis, sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ».

Ainsi, au-delà de l’utilisation abusive des ressources naturelles, il ne faut pas que la production, par abus, négligence ou inconscience, ne vienne détruire ou polluer notre environnement. Dit de manière plus imagée, « nous n’héritons pas la Terre de nos parents, nous ne faisons que l’emprunter à nos enfants… ».

Quel rôle pour les facteurs immatériels ?

  • Les investissements immatériels

La première approche de l’investissement nous a conduits à ne pas considérer les investissements immatériels. Or, pour combiner avec efficacité les facteurs de production énoncés (travail, capital et ressources naturelles), l’entreprise doit pouvoir s’appuyer sur un système productif efficient. Recherche d’informations, formation de son personnel, publicité, recherche et développement (R&D), autant d’investissements immatériels, non comptabilisés dans la FBCF, et qui pourtant ont une importance primordiale dans le développement de l’entreprise.

  • Le traitement de l’information

Pour traiter correctement l’information, il faut savoir tout d’abord la collecter. Elle peut se trouver en interne (rapports des commerciaux, retour du service après-vente…) et nécessite donc un système d’information à même de la collecter et de la stocker. L’information est aussi présente à l’extérieur de l’entreprise (nouvelle lois, actions d’un concurrent…). Ici, pour la trouver et la traiter, l’entreprise doit investir dans des systèmes de veille informationnelle performants (veille technologique, économique, juridique…).

D’autres investissements immatériels peuvent améliorer la compétitive de la firme. Les dépenses de formation permettent d’accroître le capital humain de son personnel, la R&D permet d’accéder à de nouvelles technologies et à de nouveaux produits, les dépenses de publicité peuvent améliorer son image de marque. Toutes ces dépenses n’ont que 2 buts : conforter et asseoir la place de l’entreprise et générer ainsi des recettes futures.

L’information

Dans une société et une économie médiatisée, l’information est devenue une variable stratégique pour les entreprises. Celles-ci doivent
collecter l’information tant sur le plan interne que sur le plan externe, ce qui nécessite la mise en place d’un système d’information dédié non seulement à la collecte, au stockage et au traitement de l’information.

Concernant l’information externe, les entreprises mettent en place des systèmes de veille informationnelle.

Elles mettent donc des guetteurs à l’écoute permanente de l’environnement. Il y a la veille technologique, la veille concurrentielle, la veille sociale, la veille commerciale…

La formation du personnel

A côté des investissements matériels a émergé une nouvelle catégorie qualifiée d’investissements immatériels.

La formation du personnel, c’est-à-dire les sommes investies sont considérées comme des investissements car elles permettent d’augmenter les performances de l’entreprise et donc d’enrichir son capital humain.

 La publicité

La publicité est une dépense, elle a un coût pour l’entreprise mais elle est destinée à augmenter les performances de l’entreprise (hausse des ventes, amélioration de l’image de marque de
l’entreprise).

Les dépenses en recherche et développement

Ce sont les dépenses consacrées par une entreprise à l’innovation : nouveaux produits, procédés et technologies. Elles améliorent les performances de l’entreprise.

Les dépenses portées sur les logiciels, brevets

Ce sont les achats de logiciels et de brevets réalisés par l’entreprise. Ils sont indispensables à son activité et au développement de son activité.

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